30 nov. 2010

Nèh'

bottes


... ou neige, en langage Pain d'épice (oui, Petite A. grandit, elle n'est plus si petite, alors je l'ai rebaptisée Pain d'épice pour l'Internet). Il en est beaucoup tombé ce week-end, nous laissant le loisir d'expérimenter la chouette combinaison, cadeau de ma môman, bien chaude et étanche.

combi


Bon, pour le moment, Pain d'épice aime la neige depuis la fenêtre de sa chambre, mais pas tellement marcher dedans... En même temps, je la comprends, "plantée" dedans, elle en avait jusqu'en dessus du genou, de quoi faire flipper même les plus courageux!

neige


Heureusement, Papa-Doux est là, pour aller explorer plus loin en toute sécurité.

Le bonnet est fait maison, en alpaga Classic de Drops, selon le modèle de celui-ci, une valeur sûre, merci de me l'avoir fait découvrir Nadia!

Et à présent, je retourne à mes tricots, ils nous annoncent 24h de nèh' non-stop depuis ce soir, et 20 à 25 cm de plus pour demain soir, yiha!

Edit: le tuto du bonnet est disponible ici!

26 nov. 2010

Un an sans nouveaux vêtements - bilan de mi-parcours

feuilles mortes


Et voilà, chose promise, un petit bilan de mi-parcours sur mon projet de tenir un an sans acheter de nouveaux vêtements ni accessoires.

Je suis en fait étonnée par la facilité avec laquelle je me suis faite à ce rythme de vie. Moi, l'ancienne acheteuse compulsive, j'arrive très bien à ne pas être torturée par cette situation. Il y a quelques bonnes raisons à cela je pense:

- J'avais déjà une armoire bien conséquente. J'ai fait du tri avant de commencer le projet, et j'en ai à nouveau fait cette semaine. Il me reste encore largement de quoi tenir jusqu'à mai 2011! Il serait peut-être intéressant que je fasse la liste complète des vêtements avec lesquels je tourne?

- Il me reste encore dans mon armoire des vêtements que je ne porte pas... Ce sont souvent des vêtements reliés à un souvenir particulier. Je dois encore trouver quoi faire avec ceux-ci, peut-être un patchwork souvenir? Ou simplement les jeter, après tout ce ne sont "que" des habits... Et ils commencent à m'encombrer, à l'heure où j'aspire à plus de vide dans mes possessions.

- J'essaie d'être créative sur ma manière de composer une tenue le matin. Là, j'ai encore un peu de peine, mais je tiens le bon bout je pense. Il faudrait que je puisse me confectionner quelques accessoires (fleurs pour les cheveux, broches oiseaux, boléros...), mais là je ne trouve plus trop le temps pour coudre ou tricoter.

- J'ai toujours cette possibilité de me concocter de nouveaux habits, même si je ne l'ai pas beaucoup utilisée pour le moment. C'est bien que je n'ai pas BESOIN de plus, non?

- J'ai troqué quelques pièces de ma garde-robe dans un troc en bas de chez moi. Contre quelques habits, j'ai donc une nouvelle robe et une nouvelle jupe. Chouette!

Par contre, avec la neige qui tombe dru là dehors, je constate que j'aurais besoin de quelques vêtements qu'il me manque pour le froid polaire de nos altitudes... Oh, pas grand chose, deux sous-pulls légers en coton style tunisien (encolure ronde qui s'ouvre avec quelques boutons, allaitement oblige), une paire de gants (je ne retrouve plus les miens, damned!), un bonnet chaud (j'ai tricoté qqch avec le fameux écheveau, mais je ne suis pas convaincue, il faut que je le détricote) et une paire de chaussures pour la neige. J'ai bien de belles bottes, mais elles ne sont ni bien étanches, ni chaudes. Comment faire? Je vais déjà essayer de trouver une belle paire de bottes chaudes, étanches, jolies, adaptées à mon environnement et à mon look. Et si je trouve chaussure à mon pied (je ne pouvais pas la laisser passer celle-là...), on verra bien après pour la question de l'achat (Cadeau de Noël? Troc? Seconde-main?).

Voilà. Sincèrement, je ne pensais pas que ce serait si facile. Et j'envisage peut-être de tenter l'expérience pour MaDemoizelle l'année prochaine...

19 nov. 2010

Des pistes à suivre

Je vous avait promis un bilan du projet pour la mi-parcours. Mais le commentaire de Mélusine sur le dernier billet m’a fait réfléchir, et j’ai trouvé plus intéressant d’y répondre. Le bilan est donc remis à la semaine prochaine.

Ma chère Mélusine, sache déjà que tes questions ne sont pas bêtes du tout. D’ailleurs, je me les pose tout le temps. Cette quête de la meilleur façon de «consommer » et surtout de vivre en étant en accord avec mes principes et en faisant le moins de mal à la planète est presque comme la quête du Saint Graal, elle ne finit jamais…

Je pense que la conciliation entre salaire bas et consommation bio et éthique est possible. Simplement, elle demande des adaptations, de la recherche et surtout, pas mal de temps pour tout ajuster au mieux. Je vais essayer de te donner des pistes et des exemples. Je rappelle ici que j’habite en Suisse, mais je suppose que le pays de résidence importe peu, il y a des équivalents un peu partout en Europe aux services et associations auxquels je vais faire référence.

Pour le loyer tout d’abord. A moins d’avoir hérité d’une maison ou d’un appart, quand on a un salaire bas, on est obligé de louer. Nous avons énormément de chance, car la ville où nous habitons est parmi les meilleures marchés en termes de loyer en Suisse Romande. C’est une grande ville, donc nous avons tous les avantages (transports en commun, commerçants, supermarché, gare, musées, etc) de la ville et plein de petits plus (forêt et nature toute proche, chaleur des gens, associations, brocantes, secondes mains, etc). J’ai vécu quelques années en colocation, une solution que j’ai beaucoup apprécié, mais qui ne convient pas à tout le monde. J’aurais aimé vivre dans un squat un moment, mais il n’y en a plus dans la région… Et je me voyais mal me mettre toute seule à squatter une maison, mieux vaut être à plusieurs pour ce genre d’initiative. Une solution que nous avons considéré également il y a deux ans lorsque nous avons déménagé dans une ville plus onéreuse au niveaux des loyers, aurait été de prendre un appart avec une chambre de plus que ce dont nous avions besoin, et de sous-louer cette chambre à un étudiant. Mais nous avons eu la chance de trouver un appart pas trop cher.

Pour les factures, je sais par expérience que lorsque le budget est restreint, on sait comment faire pour que celles-ci ne débordent pas. A moins d’être acheteuse compulsive (comme je l’ai été, mais seulement lorsque j’en avais les moyens, heureusement pour moi), on devrait arriver à s’y retrouver à la fin du mois. Attention aux cartes de crédit… En Suisse, le CSP peut intervenir pour aider à s’y retrouver dans un budget lorsque l’on pense être trop endetté.

Pour les transports, là aussi, je sais qu’il n’est pas toujours possible de ne fonctionner qu’avec les transports publics. Suivant où l’on habite, la voiture est parfois indispensable. Pourquoi alors ne pas faire de co-voiturage? Il existe des sites mettant en relation les conducteurs et utilisateurs, et sinon on peut toujours demander aux voisins, aux collègues de bureau, aux mamans des copains de crèches… En Suisse toujours, il existe une initiative formidable : Mobility. C’est un parc de voiture à disposition des membres, qui peuvent réserver et utiliser les voitures moyennant un abonnement et le paiement des heures d’utilisation. C’est une très bonne solution, mais comme elle rencontre énormément de succès, il faut être bien organisé et s’y prendre parfois des mois à l’avance pour réserver une voiture, ce qui peut être un frein à la spontanéité… Il me semble qu’il existe aussi à certains endroits des « points-stop », où l’on peut faire de l’auto-stop d’une manière plus sécuritaire, mais je ne sais pas trop comment cela fonctionne. Un dernier petit truc qui n’est pas forcément très connu ici en Helvétie, mais pour les TGVs français, il est possible d’avoir des billets à prix très doux en achetant sa place exactement 3 mois à l’avance. Rendez-vous sur le site TGV-Europe à minuit une le 3 décembre par exemple si vous souhaitez voyager le 3 mars, et vous devriez pouvoir trouver des places à prix Piccolo, pour 42.- CHF l’aller Neuchâtel-Paris! Cela vaut la peine de rester éveillé un peu tard!

La nourriture à présent. Paradoxalement, je trouve que c’est là que c’est le plus facile de consommer bio et éthique. Déjà parce que les provenances sont toujours indiquées, parce que l’offre de produits bio dans les supermarchés est toujours plus grande et pas forcément plus chère! Quelques astuces pour réduire le prix du panier de la ménagère :

-Achetez le plus possible de produits bruts et le moins possible de produits «finis». Faites vos lasagnes vous-même au lieu de les acheter toutes faites, profitez de la fin de saison des fruits et de leurs prix plus bas pour en acheter quelques kilos et en faire des confitures (puis échanger vos confitures contre des services, une aide pour un déménagement, une soirée de baby-sitting, etc), faites 2 ou 3 cakes le dimanche que vous pouvez congeler pour les goûters de la semaine en cours, etc

-Si vous avez de la place pour stocker, acheter en grande quantité les produits de base. Il existe des shampoings bio en format familial, ça revient bien moins cher! Un sac de 5 ou 10 kg de patates dure longtemps, de même que 5 kg de farine.

-Pour les fruits et légumes, LA solution pour nous c’est le marché. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les produits n’y sont pas plus chers, ils sont souvent même meilleur marché! Attention tout de même, ce n’est pas parce que vous acheté qqch au marché que c’est forcément bio, de saison ou local. Là encore, il faut demander au maraîcher. Mais ce contact est lui aussi précieux, et vous verrez, vous deviendrez fidèle et le marchand vous le rendra bien! Et puis je préfère acheter de l’ail qui vient près de chez moi mais pas bio que de l’ail de Chine ou d’Argentine, même biologique…

-Il existe aussi le système des paniers que l’on commande à l’avance et qui sont livrés chez vous. Nous avons testé le système l’année dernière, mais nous n’avons pas été complétement convaincu (un problème d’organisation chez nous en fait). Mais je trouve que c’est une très bonne solution également.

-Cela peut paraître paradoxal, mais je recommande également les achats par internet sur les supermarchés en ligne, style Le Shop… Pourquoi? Parce que l’on est moins tenté par les actions et autres têtes de gondole, et que l’on voit le montant de ses courses s’afficher au fur-et-à mesure. Idéal pour contrôler son budget. Et on a la tête reposée pour choisir les meilleurs produits.

-Un bémol tout de même pour les produits alimentaires bio. Parfois, ils sont bourrés d’huile de palme. C’est pourquoi, je préfère parfois acheter du non-bio, mais sans huile de palme (un exemple ? La pâte feuilletée migros bio, avec huile de palme… Je prends la pure beurre, mais elle n’est pas bio)

J’adorerais ne pouvoir acheter que de la nourriture bio, mais ce n’est pas toujours possible, et surtout pas toujours logique (cf le problème de l’huile de palme, ou quand la provenance est à Petaouchnok alors que le produit non-bio vient d’à côté). Il faut savoir faire la part des choses. Et je l’avoue, je suis pour garder quelques produits «plaisir», des petits luxes pas du tout bio ou sain, mais qui font tellement de bien. Tant que cela reste des exceptions, hein! (mais maintenant même le chocolat est bio et équitable, et bon!)

Au tour des vêtements à présent. Là encore, tout est question de modération et de choix. Cela fait maintenant 6 mois que je ne me suis plus rien acheté de neuf. Est-ce que cela me manque? Parfois. Est-ce que j’ai l’impression de porter toujours la même chose? Pas vraiment… Pourtant, dans les faits, je m’aperçois que je porte quasi que les trois ou quatre mêmes tenues alors que ma garde-robe en contient encore une petite vingtaine. Quelques trucs:

-Premièrement, faire un bon gros vrai tris dans son armoire. Faire trois tas : ce que je mets tout le temps, ce que j’aime beaucoup mais que je mets vraiment rarement, et ce que je ne mets pas du tout. On est toujours étonné de la grandeur du troisième tas. On met le deuxième tas dans un sac ou un carton, et on le range en lieu sûr. Si vous n’avez rien ressorti dans 6 mois, il faudra reconsidérer le sort de ces vêtements-là… Que faire du troisième tas? Le vendre! Dans un troc, sur internet, à vous de voir votre préférence. Ou alors organisez un après-midi troc avec vos amies. Ce sont de très bons moyens pour renouveler votre garde-robe à moindre frais.

-Vous pouvez bien-sûr fréquenter les friperies et seconde-main pour vous acheter de nouveaux habits. Quant à moi, je dois avouer que je ne suis pas fan… Je préfère mettre le prix pour un bon vêtement, de bonne qualité, en fibres naturelles et si possible bio et équitable. Je sais que je vais le garder plusieurs années, c’est donc un «investissement» qui vaut la peine.

-Un bon truc lorsque l’on choisit un nouveau vêtement. Ayez en tête l’ensemble de votre garde-robe, et n’achetez votre t-shirt que s’il peut se combiner avec minimum 3 «bas» que vous possédez déjà (jupe, pantalons, leggings, etc) et 3 «hauts» (pull, jaquette, boléro, cardigan). En réfléchissant ainsi, vous êtes sûr de garder de la cohérence dans votre vestiaire et que vous porterez bel et bien votre nouvel achat.

-Bien sûr, si l’on peut se coudre et tricoter de belles choses à notre goût, c’est un grand avantage. Mais peut-être connaissez quelqu’un, amie, voisine, grand-maman, qui serait ravi de vous tricoter un beau pull si vous lui fournissez patron et fil, contre quelques heures de ménage, une course avec votre voiture pour déménager qqch d’encombrant, que sais-je encore?

En appliquant ces quelques conseils, j’ai l’impression que l’on peut s’habiller de manière durable, pour soi et la planète, même avec un petit budget. Peut-être que je me trompe? Peut-être suis-je trop optimiste? Là encore, les situations diffèrent beaucoup si l’on a des enfants (mais le seconde-main avec les petits c’est encore plus pratique je trouve, les habits sont toujours quasi neuf puisqu’ils ont été très peu portés) ou si l’on vit seul. Difficile de faire des généralités. Quelles sont les obstacles précis que vous rencontrez?

Il existe aussi les réseaux SEL, système d’échange local. Très chouette lorsque l’on a besoin d’une perceuse pendant juste une heure, ou pour apprendre à tricoter justement! On offre en échange notre savoir-faire, notre savoir ou des objets.

Ou encore, comme en parlait Marie, sur le site Freecycle, vous trouverez des gens qui donnent plus loin les choses qu’ils ne servent plus.

Et puis ne pas hésiter à faire les poubelles, surtout lorsque ce sont les "encombrants"! Notre poussette-canne vient de là, de même que le premier siège auto de la Demoizelle, et plusieurs belles vieilles valises!

J’aimerais finir ce billet en parlant des loisirs. J’ai appris au fil du temps que ce ne sont pas les loisirs les plus onéreux qui sont les plus sympas ou les plus relaxants. J’estime donc aussi avoir fait pas mal d’économies de ce côté-là. Quoi de mieux qu’une balade dans la campagne ou en forêt? Et c’est gratuit! Ou organiser un brunch du dimanche avec des amis? Chacun amène quelque chose de fait-maison, on se partage ainsi les coûts et le plaisir! Pourquoi pas une soirée DVD chez des copains qui ont un beamer ? Vous vous chargez d’amener un bon film (que vous aurez loué ou emprunté à la bibliothèque), une troisième personne se charge du pop-corn (on trouve des grains de maïs à pop-corn bio!), et hop, le tour est joué! Ou une nuit du jeux? Là encore, la ludothèque vous fera découvrir de chouettes jeux de cartes et/ou de plateau. Il existe même des associations qui organisent de ces nuits près de chez vous. L’occasion de faire de nouvelles connaissances!

Vous avez envie de vacances, de voyages, mais vous êtes vraiment ric-rac niveau budget? Découvrez la communauté Couchsurfing, ou le WWOOfing, de nouvelles façons de voyager (et ça vaut aussi pour les familles!)

Et comme on dit à la LLL, les gens avant les choses… Pour vos cadeaux de Noël, offrez du temps, plutôt que du matériel.

Voilà, c'était vraiment une longue tartine, pas très digeste je pense, mais je suis contente d'avoir regroupé ces quelques pistes sur un billet. N'hésitez pas à en rajouter dans les commentaires, ou à poser d'autres questions. C'est ensemble que nous pouvons faire avancer les choses!

A Mélusine

Chère Mélusine,

Je n'ai pas ton adresse e-mail (merci Blogger, grrrr...), je ne peux donc pas te répondre personnellement. Mais ton commentaire sur l'avant-dernier billet (celui-ci) est très intéressant, et je comprends tout-à-fait tes soucis. Je vais prendre le temps de réfléchir à tout ça, et je vais faire dans le courant de la journée (ou de la soirée) un billet bien fourni avec pas mal de ressources et de liens utiles.

Voilà, merci de ton commentaire, j'aime quand on fait avancer la réflexion!

18 nov. 2010

Plaisir pour les pupilles... et les papilles!


Dans une autre vie, j'ai été responsable du bar du Club 44, dans la ville où je vis à présent. Un endroit incroyable où se déroulent chaque semaine une ou plusieurs conférences, avec des intervenants aussi intéressants que célèbres (parfois), séduisants (assez souvent), drôles (ça arrive), mais toujours "dans l'actualité". Il se trouve que parmi le public du Club, il y a des fidèles, et que j'ai eu la chance d'apprendre à en connaître quelques uns/es.

Un soir, j'ai vu arriver une drôle de jolie fille, énergique, décidée, et incroyablement belle. L'air de rien, on a sympathisé un peu, et comme elle revenait souvent, je me suis prise à me réjouir de la revoir les jeudis soirs. Et puis j'ai démissionné du Club, puisque pour ma Petite Demoizelle, c'était trop dur les soirs sans sa maman. Et j'ai perdu ce lien qui commençait à se former, j'étais un peu triste, mais j'avais tellement d'autres choses en tête que je n'y pas trop pensé.

Par un bel après-midi ensoleillé d'automne, à la gare de Neuchâtel, j'ai croisé, à nouveau, le chemin de la "mignonne pile électrique". Elle m'a parlé de son projet, de ce livre de recettes écrit avec 24 femmes migrantes de l'association RECIF, et de sa sortie de presse imminente. 24 pays, 24 recettes, 24 récits de femmes, à chaque fois une fenêtre ouverte sur leur cœur, leur histoire, leur parcours. J'ai raté le vernissage au Club avec le buffet géant, mais je ne manquerai pas l'apéro ce samedi dès 12h à la libraire de la Méridienne.

Un très beau cadeau de Noël à offrir aux gourmands de votre entourage! Femmes de cœur et d'épices, Edition G d'encre

Ce livre était le sujet de l'émission "Devine qui vient dîner?" de mardi soir sur la RSR.



12 nov. 2010

Un an sans nouveaux vêtements - ou l'ecœurement commercial

Vendredi prochain, petit bilan de mi-parcours du projet "un an sans nouveaux vêtements". Mais pour aujourd'hui...

J'ai remarqué que j'ai de plus en plus de peine à faire du shopping. Dans les grands magasins en tout cas. Trop de choix. Vraiment beaucoup trop de choix. Partout où se pose mon regard, je trouve des articles chouettes. Puis après je réfléchis, et je me rends compte que je n'ai vraiment pas besoin de ça. Il y a deux secondes, je ne savais même pas que cette chose existait. Je n'en avais donc même pas envie. Alors pourquoi, pourquoi toutes ces nouvelles choses m'attirent à ce point-là? Faut croire que les publicitaires font bien leur boulot.

Mais cet étalage de marchandises, de nourriture, de vêtements, d'articles de déco, et autres me fout le tournis. Il y a tellement, tellement de produits en vente partout, outre la difficulté de faire un choix, j'en viens à me poser de drôles de questions:

- Pourquoi produire autant? Est-ce que tous ces articles vont vraiment trouver preneur, ou alors la majorité va passer à la poubelle?

- Que se passerait-il si les vêtements étaient mis en vente à leur prix réel (c'est à dire si on avait payé un employé selon le nombre d'heure nécessaire à la production de l'habit au salaire moyen d'un ouvrier dans notre pays)?

- Pourquoi ai-je le choix entre de l'ail qui vient d'Espagne ou de Chine? Ya plus d'ail qui pousse en Suisse?

- Depuis quand Noël est devenu à ce point-là mercantile? Où est passée la magie? Comment se ré-approprier cette fête pour moi qui suis athée, quel sens lui donner?

J'en passe et des meilleures... Aujourd'hui, le point culminant de cet écœurement a été atteint lorsqu'à la caisse de H & M (pour acheter un manteau à ma Demoizelle), j'ai vu ça:



Et j'ai eu envie de m'asseoir là, et de pleurer. C'est quoi cette action pseudo-humanitaire juste pour se donner bonne conscience, juste pour donner une belle image de cette marque? Est-ce que H & M ne ferait pas mieux de juste rémunérer correctement tous ses ouvriers, et ce aussi chez ses sous-traitants? Je n'ai pas eu le temps de vous parler de la campagne Clean Clothes "Un salaire de subsistance pour tous" de la Déclaration de Berne, qui a eu lieu durant le mois d'octobre. Je vous conseille vivement d'aller faire un tour sur leur site, les exemples des agissements de certaines marques et usines sont édifiants. Il y a eu aussi cet article dans le Libé quelques semaines auparavant, très complet, et plutôt déprimant, sur les conditions de travail des ouvrières textiles en Inde. Oh my.

Des fois je me dis que la tâche est trop énorme. Comment faire pour changer les choses? Je me sens si petite.

Et puis je reprends espoir. Faut dire que je suis plutôt quelqu'un d'optimiste. Je reste intimement persuadée que si chacun fait quelque chose, cette accumulation de petits gestes peut tout faire changer. Et ça me motive quatorze fois plus pour mon projet de Comme une taupe!

11 nov. 2010

Un ptit tour et puis s'en vont...

Un dernier petit chouïa de Suède, ce sont mes dernières cartouches...

nuts


Ya pas, non seulement ils sont forts pour l'accueil, mais question packaging, c'est les meilleurs... Je suis tombée totalement amoureuse de toute la gamme bio du supermarché ICA. Un design un peu rétro, des illustrations drôles et colorées, on a juste envie de tout acheter. Et en tant qu'ancienne acheteuse compulsive, il a fallu que je me contrôle sévère dans les rayons!

package


leksands


Et on a aussi ramené les crackers suédois. Bon, là sur la photo ça ne se voit pas, mais le paquet fait environ 30 cm de diamètre! Il contient une dizaine de galette, avec un trou au milieu. Là-bas, ils les servent sur de grands plats avec un "bâton" au milieu, comme un peu nos girolles à tête de moine... Comment, vous ne connaissez pas la tête de moine? C'est un fromage fabriqué tout prêt de chez nous, et qui se sert à l'aide d'un instrument qui s'appelle girolle. Une lame tourne autour d'un "mât", et l'on râcle la surface du fromage pour former des petites fleurs qui sont délicieuses.

tête de moine


Et avec les crackers suédois, c'est tout simplement divin.

9 nov. 2010

Belle adresse...



Une chouette rencontre, dans un endroit totalement improbable, et voilà quelques semaines que je guettais l'ouverture de sa boutique en ligne.

Une sélection très pointue, où vous retrouverez entre autres mon gros coup de cœur de Playtime en janvier dernier, saurez-vous deviner qui? Les photos sont poétiques au possible, l'univers très abouti, j'aime, j'aime, j'aime! Alors courrez-vite chez Nouschine & sons, poussez la porte, faites ohhhh, et ahhh! et aussi ouahou, quant à moi je souhaite longue vie à cette belle boutiquette!

La très belle photo est de Nouschine, évidemment!

8 nov. 2010

A vos agendas!

kanelbullar


Ça sent Noël, non? Et comment je dirais! La neige sur les toits me le confirme, ça y est, on est en plein dedans, et pour bien se mettre dans le bain, quoi de mieux qu'un petit marché de Noël?

J'ai le grand plaisir de vous convier les 11 et 12 décembre à l'Ancienne Gare de Fribourg, pour le premier marché de "Comme une taupe"!!! Même si le site n'était pas encore opérationnel à cette date, vous aurez la chance de venir découvrir (en exclusivité dans ce cas-là) tout l'assortiment de la boutique dans un cadre convivial, avec beaucoup d'autres artisans et boutiques et une carte à tomber...

Je me réjouis de vous rencontrer en décembre, j'espère que vous serez nombreux et nombreuses!

4 nov. 2010

Traditions

Manele


Tous les ans, c'est pareil. Début novembre, ils font leur apparition sur les étalages des boulangeries. Et c'est l'orgie qui débute! On se dépêche, on sait que dès le lendemain de la St-Nicolas, ils ne seront plus là... Et comme toute tradition, elle se transmet de génération en génération. Petite A. étant fan de pain, petit-pain au lait, croissant et autres articles de boulange, j'avais bon espoir qu'elle apprécie la chose. Il y a d'abord eu les présentations:

présentation


Après avoir fait connaissance, c'était l'heure du câlin (Mademoizelle est en pleine phase câlin/bébé/poupée/peluche, bon un câlin dure en moyenne trois secondes, mais on en profite pleinement, c'est génial!), vu que quand même, c'est un petit pain mais il a la forme d'un bonhomme, si ça c'est pas la classe, deux passions en un seul objet!

câlin


Et puis bon, après tout ça, il faut goûter la chose. Vous en voulez un peu?

t'en veux?

1 nov. 2010

La bonne adresse #1

Le Lux, au Locle... Cette ville possède l'inestimable réputation de "pire ville de Suisse". Peut-être. N'empêche, elle détient surtout l'une des meilleures perles de Suisse romande, en matière de café-restaurant-cosy-bon-beau-sympa. Dimanche, c'est brunch à volonté pour 15 balles (sans les boissons chaudes mais avec jus d'orange et lait inclus), et c'est pas de brunch de fillette, je peux vous l'assurer! Juste pour vous mettre l'eau à la bouche, quelques photos prises hier, et j'y retournerai bientôt pour faire encore plus de photos et vous en dire encore plus sur ce lieu adorable.