28 févr. 2011

L'asticot

C'est l'histoire d'une belle rencontre, un hasard qui fait bien les choses, et qui décidément déroule un tapis vert sous mes petites pattes de taupe...



Photo par L'asticot

En 2009, aux Ethical Fashions Days de Genève, mon regard s'arrête sur un petit stand où trône un stender rempli a craquer de petits habits totalement adorables, mi-funky mi- nordiques, rayures, imprimés pop, des coupes simples mais étudiées, où l'on remarque immédiatement le souci du détail. Je m'approche, et me fait aborder par Dani, qui m'explique le concept et l'histoire de L'asticot. Je suis sous le charme. Du design, de Dani, de la marque, de la démarche. Enfin une marque qui cherche et essaie d'aller jusqu'au bout!

Les deux créatrices, Dani et Christie sont suisses. Elles avaient envie de beaux vêtements pour leurs ptits gars, mais ne voulaient pas sacrifier le beau au détriment de l'écologie. Elles décident alors de fonder leur marque, qui allierait design moderne et développement durable, éthique et proximité, le tout au mieux de ce qui peut se faire actuellement sans devenir une marque trop luxe. Rester accessible, en tablant que la qualité se paie certes, mais qu'il est toujours mieux d'investir dans une belle pièce qui va durer et qui ne coûtera pas trop à la planète. Ainsi nait L'asticot, la petite marque suisse qui réconcilie confort, design et produits responsables.

L'asticot fait ainsi fabriquer ses pièces au Portugal (proximité = moins de transports = bilan carbone réduit), dans du coton biologique additionné d'un peu d'élasthanne pour plus d'élasticité, de solidité et donc de durabilité. Le coton bio vient d'Inde, et il est aussi équitable! Les teintures et la sérigraphie des motifs sont exempts de métaux lourds. Tout est ainsi pensé, dès le début du cycle de vie du vêtement. Pour cet hiver, il y a aussi de la laine bio d'Allemagne, si ça c'est pas de la proximité!

Et puis ce qui est très chouette avec L'asticot, c'est qu'à part les robes, toutes les pièces sont unisexes, pas de "rose pour les petites filles et marron pour les garçons". Et ça, pour moi, ça change tout! Au fil des saisons, les collections de L'asticot se marient parfaitement, on peut combiner les motifs, les couleurs et les pièces à l'infini, c'est tout bénéf'!



La rencontre de L'asticot et de la taupe, c'était prévisible, non? ;-)

Si vous souhaitez lire la charte écologique de L'asticot, c'est par .

Comme une taupe, c'est ouvert!


Et bien oui, vous êtes beaucoup à l'avoir deviné, mon fameux scoop, c'est bel et bien l'ouverture de Comme une taupe!

Bon sang, j'ai le trac, mais je suis tellement contente de pouvoir vous présenter le fruit de tant de travail, de réflexions, de pas en avant suivis de pas en arrière, de voyages, réels et virtuels, d'amitiés, de rencontres, d'espoirs, d'attentes...

Vous verrez, cette première sélection fait la part belle aux enfants et bébés, mais ce n'est pas pour autant que j'oublie les adultes. J'espère pouvoir vous présenter des vêtements pour les grands très très vite, ainsi que de quoi en fabriquer vous-même.

La boutique a été testée, les paiements sont sécurisés par Paypal, il y a même la possibilité de payer sur facture pour les résidents en Suisse. Tout devrait fonctionner correctement, n'hésitez pas à me contacter si vous constater un bug ou que vous avez la moindre question.

Voilà. Il ne me reste plus qu'à vous remercier pour tout, votre patience et votre fidélité, votre amitié, vos coups de gueule, vos interventions. N'hésitez pas à en parler autour de vous!

Je respire un grand coup... Et je clique sur publier. Que la fête commence!



26 févr. 2011

Un an sans nouveaux vêtements - la célébrité



Voilà la petite "surprise" dont je vous parlais il y a deux semaines... L'actualité chargée de ces derniers temps a fait que la diffusion du reportage a été plusieurs fois repoussée. Ça fait tout bizarre de se voir ainsi, mais j'adore voir Pain d'épice attendre sagement sur le lit. Trop chou!

Et puis bien sûr, je suis contente que le sujet fasse parler de lui, si ça pouvait juste faire réfléchir quelques personnes, alors mon but serait atteint!

Je reviens demain avec un immense scoop, tenez-vous prêts... ;-)

22 févr. 2011

Couches lavables

Vous avez remarqué? Le nouveau petit encart, juste sous la bannière? Je vous ai mis en ligne les prochains ateliers autour des couches lavables! Après quelques mois très calmes où je n'en avais pas organisé, faute d'inscriptions, il semblerait que le retour du printemps réveille les consciences, et beaucoup de futurs/nouveaux parents me contactent pour avoir des informations. Si vous êtes dans la région, n'hésitez pas à venir aux ateliers, que vous soyez déjà utilisateurs, que vous ayez envie de vous y mettre ou juste par curiosité! Les inscriptions se font par email.

couches


J'en profite pour vous faire une petit point sur mon utilisation personnelle. J'en étais restée ici, au trois mois de Pain d'épice. Plus d'un an plus tard (oh my, le temps file!), voici où nous en sommes:

Nous utilisons toujours les langes de gaze carré du départ. Et oui! Cette solution se révèle vraiment très économique pour nous, pas eu besoin de changer de taille de couche, uniquement pour les culottes de protection! Nous n'utilisons pas de Snappi, je coince simplement les pans du lange sous la culotte, ça tient très bien. Par contre, je rajoute généralement un insert (encore un lange de gaze, en plus petit, plié en rectangle) et surtout un papier!

Ah, le papier, tout un poème. Au début, lorsque Pain d'épice était toute petite, après avoir lu pas mal de sites, je mettais religieusement mon papier dans chaque lange plié. Et lorsque caca il y avait, et bien... Vous connaissez les cacas de bébé allaité et surtout pas encore diversifié? C'est bien, bien liquide! Et ça glissait sous le papier, à côté, dehors parfois. Bref, le papier ne servait à rien. Donc on a abandonné, et simplement rincé à fond sous la douche en cas de grosse commission, avant de stocker en attendant le lavage. Mais vers les 12 mois, lorsque la Petite Douce a commencé à VRAIMENT manger du solide et que cela s'en est ressenti sur son transit, on a repris les papier, et là c'est vraiment pratique! Un caca? Hop, on replie le papier, dans les toilettes, tirage de chasse, rinçage léger de couche si besoin, et l'affaire est dans le sac!

Nous avons changé deux fois de taille de culottes de protection (Newborn 3-7 kg puis M 7-10 kg et maintenant XL 10-14 kg), et je ne pense pas que l'on changera encore d'ici la propreté, puisqu'à présent la Demoizelle pousse en longueur et plus trop en largeur. Peut-être le temps venu, investirons-nous pour quelques "culottes de propreté"?

Pour ce qui est des personnes qui gardent Pain d'épice: sa Mima (ma maman) utilise les couches lavables depuis le départ, sans soucis majeurs, et la maman de jour chez qui elle va un jour par semaine est intéressée, mais il faudrait que je prenne le temps de lui faire une démo, et là le temps me manque. Mais elle est ouverte à la chose, ce que je trouve génial!

Mr. Dou est quant à lui devenu un utilisateur plus que convaincu, et en homme pragmatique, il se réjouit des économies déjà réalisées!

Vous vous demandez où est le bémol dans ce bilan tout rose? Héhéhé, je vous vois venir... Et bien oui, il y en a un: les nuits. Impossible depuis les 4 mois de Pain d'épice de trouver une couche lavable en coton qui lui tienne 12 heures de suite. Nous utilisons donc une couche jetable par nuit (Wiona ou Moltex öko). C'est un petit compromis que j'ai concédé à force de me retrouver trempée, ainsi que le lit et bien sûr la Demoizelle au petit matin. Mais il semblerait qu'elle fasse de moins en moins pipi de nuit, donc je vais tenter de recommencer les lavables en nocturnes...

17 févr. 2011

Coton



Un an plus tard, et en écho à ce billet-là...



Nous sommes donc allés fêter notre "partenariat de coton" en famille, à l'Aubier toujours. Et j'ai reçu un très beau cadeau, un pendentif "feuille" de chez lulubugjewelry.



Merci mon Dou et mon Pain d'épice, à nos amours!

14 févr. 2011

A visionner!

Pour ceux que ça intéresse, deux excellents documentaires.

Le premier, "Notre poison quotidien" de Marie-Monique Robin. Une enquête de deux ans où l'auteur s'est attachée à "comprendre comment fonctionne la réglementation des poisons chimiques qui contaminent nos aliments: pesticides, additifs et emballages alimentaires. Je dis bien "poisons" et "contaminent", car si ces substances ne présentaient pas de "risques" pour la santé humaine, nous n'aurions pas besoin de réglementer leur usage." Edifiant.

Il est déjà passé sur la TSR et est encore visible sur le site ici (mais peut-être uniquement pour les suisses, je ne sais pas). Il passera sur Arte le 15 mars à 20h40, ne le manquez pas!

A signaler, un mini-site consacré au film sur Arte, très bien fait avec infos complémentaires et interview de Madame Robin.

Le deuxième, "Solutions locales pour un désordre global" de Coline Serreau. Il est en diffusion libre sur Dailymotion (bon, je ne sais pas si c'est en accord avec son auteur, mais je profite de le visionner en attendant d'avoir à nouveau un petit budget pour m'acheter le DVD, il me le faut dans ma vidéothèque!). Sorti en salle en avril 2010, ce film est plus que jamais d'actualité. Vous le saviez, vous, que les pesticides viennent du gaz moutarde? (entre autres...)


Solutions locales pour un désordre global 1/6
envoyé par Wakeup-. - L'info video en direct.

10 févr. 2011

Compte à rebours

Mon cœur tambourine dans ma poitrine, il cogne aussi fort que le roulement de tambour qui accompagne la danse du funambule sur son fil tout là-haut...

Comme une taupe


Il ne manque plus que quelques petits détails à finaliser (et bien sûr ce sont ceux qui demandent le plus de temps), quelques arrangements, de la cosmétique visuelle pour l'essentiel, et le site sera en ligne. Ce n'est plus qu'une question de jours! Oh my!

Bien sûr, le site ne sera pas aussi parfait que je l'aurais voulu, mais il sera fonctionnel et j'espère qu'il vous plaira. J'y ai mis tout mon cœur, et de grands talents ce sont déjà posés dessus. Comme j'ai hâte de vous montrer tout ça!

Dès que la boutique sera ligne, je posterai des billets pour vous présenter plus à fond ma sélection, pourquoi j'ai choisi ces marques-là, comment je les ai connues, qu'est-ce qu'elles font concrètement, etc...

(Il me faudrait encore une ou deux personnes hors Suisse pour tester la version Beta durant ce week-end... Des volontaires? Ecrivez-moi sur deedeen {at} gmail.com)

7 févr. 2011

Une seule chose à la fois

jonque


C'est un art difficile. Pour moi qui suis plutôt hyperactive, et qui ai tendance à me disperser rapidement, ne faire qu'une seule chose à la fois relève quasiment de l'impossible. Et pourtant, je me surprends à réussir ce tour de force de plus en plus souvent.

Cela m'arrive le plus fréquemment lorsque je me rends à la Maison Ouverte, lieu que nous investirons vraisemblablement dès août 2011. Je vais y donner quelques coups de main, prendre la température, apprendre où se trouve quoi, comment se déroule un accueil de groupe, les activités, les nettoyages. La base quoi. Et lorsque je me trouve là-bas, je laisse dehors tous les soucis annexes, extérieurs. La fin de mois difficile? Du balais. Les questionnements sans fin sur Comme une taupe? Ils ne tournent plus dans ma tête. Le sujet du prochain billet sur ce blog? Ce n'est pas là-bas que j'y penserai.

Et ça fait du bien. Bizarrement d'ailleurs (ou pas), je ressors de là souvent plus claire dans ma tête, plus au fait de ce qui est urgent ou ce qui peut passer en second plan. Mettre des priorités dans mes faits et gestes est aussi une chose où je rencontre des problèmes...

J'ai également remarqué qu'une bonne longue marche avait le pouvoir de rendre mon esprit plus ordonné, c'est un peu comme une méditation, sauf que moi la méditation où l'on reste assis ou couché et hop, concentration sur une pensée, ça ne fonctionne pas vraiment... Alors que marcher, c'est comme passer un coup d'aspirateur dans mon cerveau (c'est une image, il va sans dire). Peut-être est-ce le rythme de mes pas, peut-être la concentration simple de regarder où l'on est et où l'on va, je ne sais pas. Rien ne vaut donc une bonne longue randonnée, seule ou avec Mr Dou, et Pain d'épice parfois (mais dans ces cas-là, je préfère qu'elle dorme...) (non, parce que se concentrer sur ses pensées, ou essayer de, c'est pas hyper possible avec la demoiselle) (et c'est pour ça qu'il faut savoir garder l'équilibre: les moments avec et les moments sans!).

Et vous, comment vous ressourcez-vous? Arrivez-vous à ralentir le flot de vos pensées parfois?

2 févr. 2011

Vacances

Pas de wi-fi. Pas de connexion avec le monde. Pas de nouvelles des autres blogs. Pas de mails. Pas de boulot. Le repos quoi. Forcé même.

Alors on va dans l'eau (lo, lo, lo!!!!), dans les bains (bain!!), on glisse sur la neige (gli', né'!), on se balade, on admire les montagnes, on fait de la balançoire (bim-bam!), on joue, on discute, on refait le monde avec des amis, on se resource, c'est un peu le calme avant la tempête, avant l'ouverture de la boutique qui se fait imminente...

Et puis une surprise devrait vous attendre dans le courant de la semaine, puisque j'ai eu de la visite au sujet du projet "un an sans nouveaux vêtements".

Je me refais une santé mentale et physique, et je reviens!